La tavola di una volta,
Il Libro delle Ricette


DINDONNEAU FARCI AUX MARRONS
Époque : Belle Époque / Catégorie : Plat

Auguste Escoffier, Le guide culinaire

ingredienti
per 6 persone:
1 dindonneau d’environ 3 kilos
800 g de chair à saucisses fine
une douzaine de marrons précuits pour la farce
une douzaine de marrons précuits pour la décoration
sale e pepe
40 g de beurre pour enduire le dindonneau et le plat
10cl di acqua
Ustensiles à prévoir : un plat à four

La preparazione
1- Hacher 12 marrons grossièrement au couteau en veillant à laisser quelques morceaux pour la texture.
2- Mélanger les marrons hachés à la chair à saucisses et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.
3- Saler et poivrer l’intérieur de la volaille.
4- La farcir avec le mélange de saucisse et marrons.
5- Refermer l’ouverture avec de la ficelle.
6- Beurrer généreusement l’extérieur du dindonneau.
7- Préchauffer le four à 180 °C, chaleur tournante.
8- Déposer le dindonneau dans un plat à four beurré.
9- Enfourner le tout au milieu du four.
10- Cuire environ 1 h 30 à 1 h 45, en arrosant régulièrement avec le jus de cuisson. La durée varie selon la taille de la volaille ; le jus doit sortir clair.
11- Retirer le dindonneau du four et le laisser reposer couvert 10 minutes avant de le découper.
12- Déglacer le plat de cuisson, à feu doux, avec 10 cl d’eau chaude en laissant reduire un peu.
13- Ajouter les marrons entiers réservés pour la décoration afin qu’ils soient nappés par la sauce.
14- Déposer le dindonneau sur un plat de service et l’entourer des marrons revenus dans la sauce.
15- Servir la sauce à part.

Annotazioni
Quand vient le temps des fêtes, je me surprends chaque année à chercher la recette qui saura réunir autour de la table ceux que j’aime. Et, au risque d’être banale, je me tourne cette fois vers un grand classique de la cuisine française, une valeur sûre, une promesse de chaleur et de convivialité : l’inimitable volaille farcie aux marrons, telle que l’imaginait Auguste Escoffier, le génie culinaire de la Belle Époque.
Il y a quelque chose de profondément réconfortant dans ce plat.
La douceur des châtaignes, le parfum du beurre chaud, la volaille dorée qui sort du four pendant que la maison s’emplit d’arômes familiers… c’est tout un décor de Noëls d’antan qui se raconte dans l’air. On imagine une table dressée avec soin, les rires des amis, le tintement des verres, les conversations qui s’allongent sans qu’on y pense.
Un plat généreux, chaleureux, profondément festif — parfait pour illuminer les soirées d’hiver, rassembler les convives et faire de chaque bouchée un instant de fête.



